"Tromm Dawi Samoht
Je t'écris pour te relater les événements troublants qui se sont déroulés à Karak Kadrin. Tout a commencé avec la disparition suspecte d'un mineur dans la galerie ouest de la cité. Malgré nos recherches intensives, nous n'avons trouvé aucune trace de lui. C'est à ce moment-là que j'ai pris la décision de mener personnellement une expédition de sauvetage, accompagné de mon fils Garagrim.
Nous nous sommes divisés en deux groupes à la première jonction, et après avoir découvert une mare laiteuse et des mues de vers, nous avons rejoint l'escouade de Garagrim. Malheureusement, nous les avons trouvés allongés au sol, inconscients mais encore en vie, à l'exception d'une entaille à la gorge. Un survivant terrifié nous a révélé que les assaillants étaient des vers d'une trentaine de centimètres de long, incroyablement rapides.
Ces créatures étranges, différentes de tout ce que nous connaissions, ont commencé à affaiblir mes hommes. Face à cette menace inconnue, j'ai ordonné une retraite stratégique, laissant les blessés derrière nous, ne sachant pas si leur état pouvait être contagieux. Cette décision a été déchirante, mais je devais penser à la sécurité de mon peuple avant tout, même si cela signifiait abandonner mes hommes et même mon propre fils à leur sort.
De retour à la citadelle, j'ai pris immédiatement des mesures en faisant évacuer tous les habitants et en informant les autres Karak Rik ainsi que le Haut Roi Thorgrim de la menace qui pesait sur Karak Kadrin. Nous nous sommes préparés en conséquence, en renforçant les protections de nos soldats et en utilisant des runes de protection. Puis, nous sommes retournés dans les profondeurs.
Nous avons utilisé des éclairs pour griller les différentes mares que nous avons découvertes dans la grotte, et les vers ont été repoussés par les Dracs de Fer. C'est ainsi que nous avons découvert une cité souterraine en construction, où nos guerriers et les mineurs semblaient être possédés, travaillant la pierre pour un but inconnu.
Nous avons engagé le combat, avec pour objectif de sonner les nains possédés afin de tenter de les libérer ultérieurement. Alors que je faisais face à Garagrim, possédé par une entité, cette chose a souhaité parlementer. J'ai alors rencontré leur reine "mère" et, malgré ma rage intérieure, j'ai dû ravaler ma fierté à plusieurs reprises pour ne pas succomber à l'envie de trancher la tête de cette Thagi. Elle m'a méprisé, traitant notre peuple d'inférieur et d'ignorant. Pour la protection de Karak Kadrin et la survie de mes hommes, j'ai été contraint de conclure un pacte avec elle. En échange de la protection de ma cité, nous devons lui fournir de la main-d'œuvre pour une quête mystérieuse. Malheureusement, Garagrim a été retenu en otage, servant de monnaie d'échange.
De retour à la cité, j'ai donné l'ordre de rassembler les prisonniers nains des citadelles voisines afin de les envoyer à cette démone. J'ai également fait appel aux Tueurs volontaires pour rejoindre le cortège. Ces décisions ont été difficiles à prendre, mais je les ai prises dans l'intérêt supérieur de mon peuple, malgré le fait que ma fierté et mon honneur aient été bafoués par cette vermine démoniaque.
Au cours de ma conversation avec la démone, elle a mentionné un terme qui a éveillé ma curiosité : l'OMBRE. J'ai pensé que les Elfes, notamment Alarielle, pourraient en savoir plus à ce sujet. J'ai donc contacté Alarielle, et elle m'a invité à la rejoindre pour discuter de cette menace en face à face.
Ces derniers jours ont été éprouvants, avec des décisions difficiles à prendre à chaque instant. La pensée que mes hommes et mon propre fils sont asservis par ces vers démoniaques au cœur même de ma cité me remplit de rage. Mais je pense sincèrement avoir fait de mon mieux pour protéger mon peuple, même si ma fierté a été mise à mal.
Je vais maintenant prendre le temps de reposer mon esprit, car je dois être lucide lors de ma rencontre avec Alarielle. Je prendrai également le temps de consigner toutes les rancunes que je ressens envers ces parasites.
Je te tiendrai informé des événements qui se dérouleront par la suite.
Amicalement,
Ungrim"
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